Accusé de « blanchiment de capitaux et d’atteinte à la sûreté de l’Etat », le professeur Joel Aïvo a fait face pour la première fois aux juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour être entendu. A la fin de sa présentation, les avocats ont demandé une mise en liberté provisoire pour leur client.
L’audience pour écouter Joel Aïvo dans le cadre des accusations de « blanchiment de capitaux et d’atteinte à la sûreté de l’Etat », a été reportée au 5 août prochain par le tribunal. A la sortie de la salle d’audience, l’un des conseils de l’accusé, M. Robert Dossou, a expliqué que le fait pour le procureur de demander le renvoi du dossier en instruction, est surprenant car cela devrait nécessiter un minimum de débat sur les faits.
Robert Dossou a ainsi indiqué que « … le juge dois écouter les faits, instruire le dossier avant de savoir si la qualification donnée par le ministère public est exacte ou non ». Aussi, l’avocat a-t-il révélé que ses collègues et lui ont formulé une demande de libération provisoire de leur client. « …Nous avons sollicité la mise en liberté provisoire … et la cour a mis en délibéré, la question de compétence et celle de la mise en liberté provisoire », a indiqué Me Dossou.
Notons que l’audience proprement dite comme prévue n’a pas pu avoir lieu alors qu’un des trois co-accusés dans le dossier n’était pas présent au tribunal. Après suspension de l’audience, la cour a finalement renvoyé le dossier à une nouvelle date.