Selon un journaliste français du journal le Figaro, citant une source de la communauté française du renseignement, des éléments des forces spéciales du Royaume-Uni et des États-Unis sont présents en Ukraine depuis le début de la guerre avec la Russie.
Alors que le Premier ministre britannique Boris Johnson, effectuait samedi, sa première visite surprise à Kiev depuis le début de la guerre en Ukraine, il aurait été entouré de gardes de la force d’élite SAS, bien que cette affirmation n’ait pas été officiellement confirmée.
Dans un tweet le même jour, citant une source du renseignement français, le journaliste français Georges Malbrunot, a indiqué que les unités SAS « sont présentes en Ukraine depuis le début de la guerre, tout comme les Deltas américains ». Il a ajouté que selon la source, la Russie était bien consciente de la « guerre secrète » menée contre ses troupes par des commandos étrangers.
Le Royaume-Uni et les États-Unis ont été parmi les partisans militaires les plus actifs de Kiev. Johnson aurait personnellement exhorté son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky à continuer de se battre contre la Russie et à ne pas accepter la paix tant que de meilleures conditions ne seraient pas proposées, rapporte RT.
Cette position a apparemment été confortée la semaine dernière par le chef de la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, qui a déclaré samedi que « la guerre sera gagnée sur le champ de bataille ». Il a également reconnu que des armes avaient été convoyées vers l’Ukraine, alors qu’il était en visite dans le pays.
Les médias britanniques ont rapporté plus tôt que des dizaines de soldats SAS « à la retraite » étaient allés ou prévoyaient d’aller en Ukraine pour apporter leur expertise en matière de reconnaissance et de guerre antichar à la cause de Kiev. Leurs services auraient été payés par « un pays d’Europe, encore à nommer, via une société militaire privée » plutôt que par le gouvernement britannique, selon le tabloïd britannique Daily Mirror.
Les États-Unis et le Royaume-Uni ont déclaré publiquement qu’ils n’avaient pas l’intention d’impliquer leurs troupes dans les combats en Ukraine. Tous deux sont d’importants fournisseurs d’armes à Kiev et entraînaient des soldats en Ukraine avant l’offensive russe. Les experts auraient été retirés du pays à la veille des hostilités.