Après les nouvelles règles de la plateforme Meta liées aux appels à la violence contre les russes et aux appels à la mort du président russe Vladimir Poutine, suite à la guerre en Ukraine, le Kremlin assure que la probabilité de retour du groupe en Russie est très faible.
Alors que la guerre continue de plus belle en Ukraine avec l’entrée sur le territoire des force russes dans le cadre d’une « opération spéciale », les condamnations sont allées dans tous les sens et plusieurs entreprises occidentales ont quitté la Russie en signe de soutien à l’Ukraine ou s’alignant sur les sanctions des pays occidentaux contre Moscou.
De son côté, la société propriétaire de Facebook et Instagram (Meta), a décidé de lever récemment l’interdiction de publier des informations qui encouragent l’incitation à la violence contre Des citoyens russes, y compris des militaires, sur ses réseaux sociaux. Il a également décidé de ne pas sanctionner les appels à la mort du président russe Vladimir Poutine et d’autoriser des publications de groupes d’ultranationalistes ukrainiens, autrefois interdites. La société a ensuite précisé qu’une telle règle ne s’appliquait qu’en Ukraine et que Meta était généralement contre la russophobie.
Commentant ces nouvelles dispositions de Meta le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a clairement indiqué que la probabilité d’un retour de Facebook et Instagram en Russie est faible. « C’est peu probable pour l’instant, bien que l’entreprise essaie d’une manière ou d’une autre de se distancer des erreurs très désagréables qu’elle a commises plus tôt », a déclaré Peskov.
Peskov a souligné que la société « admet indirectement que nous parlons de telles décisions lorsqu’elle dit que sur le territoire de l’Ukraine, de telles méthodes sont autorisées, mais ailleurs, elles sont toujours inadmissibles ». « C’est-à-dire que l’entreprise dans ce cas a un peu bricolé les règles, manipulant tout le monde. Et cela ne permet guère à de telles entreprises de travailler sur le sol russe », a conclu le porte-parole du Kremlin.
Il va sans dire que Facebook et Instagram, déjà bloqués en Russie, pourrait devenir permanemment inaccessible dans le pays. La situation est due au fait que la Russie a lancé le 24 février dernier, une offensive militaire en Ukraine pour selon elle dénazifier le pays et également obtenir des garantie de démilitarisation et de neutralité de Kiev en ce qui concerne l’OTAN.